Philomena fly (et moi itou)
Mon ordi est très malade.
Si l’anglais fait partie de vos talents,
rendez-vous de l’autre côté pour
en savoir plus longuement.
À bientôt…j’espère.
JE VOUS AIME !
Mon ordi est très malade.
Si l’anglais fait partie de vos talents,
rendez-vous de l’autre côté pour
en savoir plus longuement.
À bientôt…j’espère.
JE VOUS AIME !
Comme je vous le disais dans un article précédent,
j’ai passé beaucoup de temps assise pendant les
premiers dix-huit mois de ma vie, ce qui fait que
j’ai commencé à m’ennuyer très tôt.
Une chance que j’avais Kitty.
Kitty était un bull terrier.
Peut-être pas un bull terrier pure laine — vous voyez qu’elle a probablement autre chose dans elle — mais pedigree ou pas, elle a été ma toute première amie.
Je me souviens que ma mère me racontait, quand j’avais sept ou huit ans, comment Kitty m’avait aidée à apprendre à marcher. Elle disait que je m’accrochais à sa fourrure, pourtant très courte, et que je la suivais ainsi alors qu’elle me traînait un peu partout autour de la maison ou sur la galerie.
Quand, à sept ou huit ans, j’ai entendu cette histoire pour la première fois, je l’ai trouvée drôle et cute. Mais lorsque j’ai sombré dans la dépression, à trente et quarante et cinquante ans, l’anecdote s’est transformée en la triste et sombre tragédie qui a estropié mon âme. Ça voulait dire que ma mère avait été TELLEMENT occupée qu’elle n’avait même pas été là pour me guider dans mes premiers pas sur la planète. Je vous dis que le sentiment d’être abandonnée, j’en en beaucoup parlé en thérapie.
Maintenant que je suis guérie (Alléluia, tout l’monde debout !),
j’ai recommencé à trouver l’histoire drôle et cute.
Je peux enfin apprécier à quel point Kitty fut patiente avec moi,
à quel point elle devait m’aimer. Et ça me remplit de joie chaque
fois que je pense à elle…à ma toute première amie.
La question du jour :
Avez-vous eu quelqu’un de spécial dans votre enfance ?
Ma mère était toujours occupée à faire ses tâches ménagères.
Elle ne s’arrêtait jamais, à part quand c’était le temps de me
nourrir, de me laver, ou de me coucher.
L’été, elle m’installait sur une couverture, dans le jardin,
et elle me laissait comme ça, assise avec les tomates.
J’ai passé beaucoup de temps assise pendant
les premiers 18 mois de ma vie.
Et c’est là que j’ai commencé
à m’ennuyer.
…mais encore enracinée.
J’ai rencontré ce tournesol, hier, en me rendant chez une amie.
Je sais exactement comment il se sent.
Dès que j’aurai fini de déterrer mon passé,
je vais sortir de mon trou
et je vais flyer !
Vous ? – – – Êtes-vous pris dans votre trou ?