Archives pour octobre 2008

26 octobre 2008

Avez-vous ri aujourd’hui ?

Classé dans bonheur, créativité, dessins

À la hauteur du rire,
l’univers est jeté
dans un kaléidoscope
de nouvelles possibilités.
Jean Houston

Je m’arrange pour rire
à tous les jours.

À fou rire.

Vous ?

21 octobre 2008

Perceptions

Je revenais d’Outremont, hier soir, et j’attendais à la station Lionel-Groulx pour le métro vers de l’Église, lorsque j’ai aperçu l’affiche de l’exposition WARHOL LIVE.

On la retrouve vraiment partout.

L’éclairage était cool, alors j’ai décidé de prendre une photo.

En me retournant, j’ai remarqué la réflection de Debbie Harry
dans la porte du dépanneur.

Et j’ai pensé : C’est tellement facile de se sentir en prison.
C’est une question de perception.

16 octobre 2008

La synchronicité sent si bon

Je décide d’aller voir Warhol Live…
Je reçois un courriel de Bond No. 9.

Où est la synchronicité,
dites-vous ?

Elle est dans la bouteille !

Voilà quelques mois, dans mon éternelle quête pour attirer vers moi l’abondance, je me suis abonnée à l’infolettre de HOLT RENFREW — un magasin d’articles haut de gamme — sachant très bien que leurs courriels m’alimenteraient en objets de visualisation.

J’ai même inclus leur entreprise dans ma Mappe aux Trésors ; en y jetant un coup d’oeil, vous verrez le nom HOLT collé tout en haut, juste à côté du sexy soulier rouge (encore la synchronicité).

Le courriel que j’ai reçu mardi (le jour où j’ai décidé que l’expo Warhol serait mon rendez-vous avec l’artiste de cette semaine) provenait de chez HOLT et m’annonçait que Bond No. 9 New York avait lancé une nouvelle eau de parfum appelée Andy Warhol Lexington Avenue. On m’informait également qu’à titre d’abonnée, j’avais droit à un échan- tillon gratuit. Quelle chance !

« See a shoe and pick it up
and all day long you’ll have
Good Luck.
»

Traduction libre : Si vous voyez un soulier et le ramassez,
vous serez chanceux toute la journée.

C’est apparamment ce que s’amusait à dire Andy Warhol, il y a de ça un demi-siècle, alors qu’il était illustrateur de souliers.

Pour ce qui aurait été cette année son 80ième anniversaire de naissance (il est né le 6 août, 1928), Bond No. 9 New York a décidé de l’honorer en créant ce nouvel effluve — Andy Warhol Lexington Avenue — qui, de par le design de sa bouteille, établit pour la première fois en parfumerie un parallèle entre deux des accessoires ultraféminins incontournables de toute femme : la fragrance et les chaussures.

Voici ce qu’en disait mon courriel :

La troisième création olfactive de la collection d’eaux de parfum Andy Warhol de Bond No. 9, Andy Warhol Lexington Avenue rappelle les années de formation du célèbre artiste au cours de la période pré-pop des années 1950 à New York, alors qu’il vivait sur l’avenue Lexington et qu’il devînt un prolifique illustrateur — principalement reconnu pour ses chaussures originales.

Une reproduction authentique de la chaussure fantaisie de Warhol orne le flacon de ce nouvel effluve dans des teintes riches et des coloris saturés. Composée d’un chypré boisé, floral et séduisant, la fragrance est gorgée de notes gourmandes contemporaines et harmonieuses : cyprès bleu, amandes grillées, pivoine rose, crème brûlée et bois de santal.

Le site de Bond No. 9 New York décrit le précieux liquide comme étant séducteur et euphorisant, idéal pour la période automne-hiver. On dit aussi qu’il est l’équivalent outrageusement luxueux d’une paire de chaussures à talons aiguilles, et que le fait de porter cette fragrance, comme l’est le fait de porter des stiletto heels, transformera la démarche de toute femme en valse sinueuse.

Eh bien moi, si ça ne vous dérange pas, je vais la porter
avec mes bottes en suède à talons plats.

Parce que OUI, je suis passée chercher mon échantillon gratuit
en me rendant au musée, hier après-midi.

Je remercie la charmante Sylvie Michaud, de HOLT RENFREW – Montréal, pour son chaleureux accueil et pour avoir si gentiment accepté d’honorer ce billet de sa jolie présence. Si vous êtes dans le coin, arrêtez lui dire bonjour. Elle est vraiment cool !

HOLT RENFREW – Montréal est situé au 1300, rue Sherbrooke Ouest.

Pour en savoir plus sur la fragrance, les chaussures et la
Andy Warhol Foundation (anglais seulement).

À venir bientôt (si je ne procrastine pas) :
WARHOL LIVE – L’exposition

14 octobre 2008

Le rendez-vous avec l’artiste

Si les pages du matin sont des devoirs,
les rendez-vous avec l’artiste sont
des récréations.

Dans son livre Libérez votre créativité, Julia Cameron nous demande de penser à la combinaison des outils pages du matin et rendez-vous avec l’artiste comme si ceux-ci étaient des émetteurs et des récepteurs radio.

C’est un processus en deux étapes et à deux directions : vers l’extérieur et ensuite vers l’intérieur.

Quand nous faisons nos pages du matin, nous émettons : en exprimant, à nous- mêmes et à l’univers, nos insatisfactions, nos rêves, nos espoirs.

Quand nous prenons nos rendez-vous avec l’artiste, nous recevons : en nous ouvrant à la vision intérieure, à l’inspiration, aux conseils.

Voici un extrait du livre :

Le rendez-vous avec l’artiste est une plage de temps, par exemple deux heures hebdomadaires, spécialement réservée pour nourrir votre conscience créative et l’artiste que vous avez en vous. Le rendez-vous avec l’artiste est essentiellement une excursion, un moment de récréation que vous planifiez à l’avance et que vous défendez contre tous les intrus.

Lors de ce rendez-vous, vous n’emmenez personne d’autre que vous et l’artiste que vous avez en vous, connu aussi sous le nom de l’enfant créatif. Cela signifie nul amant, nul ami, nulle épouse, nul enfant… nulle entrave d’aucune sorte.

Si cela vous semble stupide ou si vous pensez que vous ne pourrez jamais vous permettre d’avoir le temps, considérez cette réaction comme de la résistance. Vous ne pouvez pas vous permettre de ne pas trouver le temps pour ces rendez-vous avec l’artiste.

L’artiste en vous a besoin de sortir, d’être choyé, d’être écouté. Il y a autant de façons d’échapper à cet engagement qu’il y a de jours dans votre vie. « Je suis trop fauché » est l’une des excuses les plus courantes, bien que personne ne vous ait dit que ce rendez-vous allait être très onéreux.

Votre artiste est un enfant. Le temps passé avec un parent a plus de poids que l’argent dépensé par celui-ci pour l’enfant en question. Une visite à une superbe brocante, un voyage en solitaire à la plage, un vieux film regardé seul et ensemble, une visite à un aquarium, à une galerie d’art… cela prend du temps mais n’est pas onéreux. Souvenez-vous, c’est l’engagement de s’accorder du temps qui est sacré.

Engagez-vous à avoir un rendez-vous hebdomadaire avec l’artiste qui est en vous. Apprenez à écouter ce que l’enfant artiste a à dire sur les expéditions que vous faites ensemble. Par exemple : « Oh ! je déteste ce truc sérieux… » si vous persistez à l’emmener uniquement dans des endroits d’adultes qui sont édifiants et bons pour lui sur le plan culturel.

Écoutez ça ! Il vous dit que votre art a besoin d’apports plus ludiques. Vous divertir peut vous conduire à prendre votre travail davantage comme un jeu. Nous oublions que jouer avec son imagination est au centre de tout bon travail.

La création de quelque chose de nouveau
n’est pas accomplie par l’intellect,
mais par l’instinct du jeu qui surgit
de nos nécessités intérieures.
L’esprit créatif joue avec les objets qu’il aime.
C.G. Jung

Il y a quelque chose de *magique* qui se produit lorsqu’on met régulièrement en pratique les pages du matin et les rendez-vous avec l’artiste. À mesure qu’ils deviennent partie intégrante de notre vie, on constate la présence de plus en plus fréquente de ce qu’on appelle la chance ou les heureuses coïncidences. En d’autres mots, ils se mettent à créer pour nous un flot de synchronicité.

Tout d’un coup, voilà qu’on est à la bonne place, au bon moment.
On trouve non seulement le support désiré, mais aussi un tas de
nouvelles opportunités.

Magique, je vous dis.

Alors donc… je prends rendez-vous avec mon artiste.

Même si je suis habituée à explorer seule les magasins à un dollar, les marchés aux puces et les fournisseurs de matériel d’artiste, ces sorties commencent à m’ennuyer.

J’ai besoin de changement.
Je veux me payer la traite.

Par un heureux hasard (synchronicité ?), le Musée des beaux-arts de Montréal est présentement l’hôte de WARHOL LIVE – La musique et la danse dans l’oeuvre d’Andy Warhol.

J’y vais cette semaine.
It’s a date !

P.S. : Est-ce que la synchronicité opère sa magie dans votre vie ?