la St-Jean à Mont-Tremblant (le non-billet)
publié sur mon mur…
finalement.
publié sur mon mur…
finalement.
Le printemps québécois a fait place à l’été québécois.
Que nous réserve l’automne — des élections ?
Si c’est le cas, n’oublions pas de troquer
nos casseroles contre le crayon…
et VOTONS pour de meilleures saisons !
Petit rappel :
Jean Charest et son printemps québécois…
Jean Charest et son printemps québécois — acte 2
petit printemps deviendra GRAND
Je ne porte plus de talons hauts.
Durant la majeure partie des années 80 et 90, j’ai porté des souliers à talons hauts quasiment jour et nuit. J’ai même vécu une période assez cinglée — ma phase « I’m too sexy for winter » — pendant laquelle j’ai chaussé mes hauts talons malgré la neige et la froidure, enfilant leggings et jambières par-dessus mes bas de nylon.
Ce qui suit n’est peut-être pas la meilleure photographie (moi j’la trouve cool) mais c’est la seule photo où sont immortalisés les plus beaux talons hauts que j’ai jamais possédés.
La photo fut prise en décembre 1987 par celui qui était alors mon nouvel amoureux.
Gary avait 28 ans, j’en avais 37. On s’était rencontrés dans un bar plus tôt cette année-là et on s’apprêtait à partir pour notre road trip vers la Floride (d’où les souliers neufs), un merveilleux périple de 43 heures en autobus jusqu’à Riviera Beach pour rendre visite à mon frère, mon beau André d’amour qui était pris dans un boatyard à rénover son antiquité de p’tit bijou de voilier.
Pas mal bizarre comme trip.
Tout ça pour vous dire que je ne porte plus de talons hauts.
J’ai arrêté d’en porter en 1999… juste avant de commencer
à me raser la tête.
Voilà.
P.S. : Dans le rôle de l’Enfant couché au pied des talons hauts, mon fils Vincent qui a beaucoup grandi depuis, mais qui est toujours aussi beau.
J’étais en train de laver la vaisselle, hier soir, quand des tranches de mon passé ont traversé mon esprit… des morceaux sortis des années 80 où la boisson et la drogue servaient de déclencheurs à mes crises de nerfs tant privées que publiques.
C’est là que j’ai réalisé que je n’avais pas TOUJOURS enfilé mon masque full bonne humeur. Ce qui veux dire que j’ai menti dans mon billet, lundi — méchante Mudd.
Sur une note plus joyeuse, je suis retournée à une de mes passions : remplir mes dessins de lignes et de centaines de petits points. Ça requiert temps, patience, concentration ; ça devient une forme de méditation.
Voici Nellie La Délurée, soeur jumelle d’Ellie La Délurée.
Nellie canalise l’esprit de Mae West.
En écoutant attentivement, on peut l’entendre susurrer :
« When I’m good, I’m very good. When I’m bad, I’m better. »
QUESTION:
Laquelle préférez-vous, Ellie ou Nellie ?