À 11h30 ce matin, Layla s’est endormie pour de bon.
Elle était l’amie de mon fils Vincent… une vagabonde abandonnée, trouvée sur le bord de la route en 2007. On ne connaissait pas son âge, mais depuis plus d’un an, elle se détériorait — de plus en plus confuse, ses pattes lâchaient, elle perdait du poids, et sans doute qu’elle souffrait en silence. Ça fait que oui, il était temps pour elle de partir.
Je l’ai tenue dans mes bras pendant que Vincent nous a conduits chez la vétérinaire. Nous étions ensemble, mon fils et moi, à la caresser pendant qu’elle recevait son injection. Elle est partie tout doucement… paisiblement.
J’écoute ROCK 101, la radio Classic Rock de Vancouver. En ondes présentement : One of These Nights, The Eagles.
Installée à la table de cuisine chez mon fils à La Conception, je bois du jus de pamplemousse rose et je mange des bâtonnets de pretzels. En ondes présentement : Shake it Up, The Cars.
Je dessine une carte de fête pour mon petit-fils qui a eu 7 ans hier mais le party est demain chez mon fils Sébastien qui habite à Boucherville. En ondes présentement : Is This Love, Bob Marley.
Je vous présente Charlie, l’ami de mon fils Vincent.
Le mois passé, Charlie était en charge de répondre au téléphone et de surveiller la bière pendant que mon fils et moi étions occupés à peinturer la maison.
Ça c’est Vincent qui peinture la moitié du haut.
Ça c’est moi qui peinture la moitié du bas.
Bien sûr, y a toujours d’la musique qui joue. Et Charlie ADORE chanter. Le voici d’ailleurs qui accompagne Springsteen sur l’intro de Thunder Road.
Je devrais bien m’amuser : 21 jours avant mon retour à la ville, mon un-et-demi exigu est maintenant décoré de bacs vides. À mesure que ces bacs bleus seront remplis et empilés, je finirai probablement par avoir l’impression de vivre à Legoland.
FLASH NOUVELLES : Dès que j’ai publié mon billet U-HAUL, nous avons un problème, ce matin, mon fils a appris que son associé en rénovations aurait une remorque à nous prêter. La vie est belle. Faut jamais se décourager. Ne pas perdre le sourire. Tout finit par s’arranger.