30 jours de GRATITUDE – jour 24 (flush royale)
Je suis reconnaissante d’être en train d’écrire mes mémoires, DIARRHÉE D’AMOUR (ou comment la vie m’a servi une flush royale), parce qu’en revisitant le passé, j’ai l’occasion d’apprécier tous les petits moments de bonheur que je n’ai pas pu apprécier du fait qu’ils étaient, à l’époque, ensevelis sous un gros tas de peines et de peurs.
J’ai la chance de rentrer dans mon corps à différentes étapes de ma vie et de vraiment RESSENTIR et savourer les moments magiques, de voir la lumière, d’entendre les sons, de déceler la beauté qui était là autour de moi prête à m’enlacer si seulement j’avais permis qu’on m’enlace… permis qu’on m’aime.
Il n’est jamais trop tard. Le temps n’existe pas. Je peux à nouveau être là, dans le moment présent, et m’ÉMERVEILLER.
Je suis reconnaissante pour les moments passés à la table de cuisine avec mon père à jouer aux gribouillages parce que c’est grâce à lui si j’ai développé une passion pour le dessin. Je devais avoir 4 ou 5 ans ; Dad gribouillait des traits sur une feuille de papier et je devais en faire un dessin. Ensuite, c’était mon tour de gribouiller des traits et au tour de mon père d’en faire un dessin.
Mon père aimait aussi dessiner des chaloupes. Ça m’impressionnait de voir la vitesse et la précision avec lesquelles il les dessinait. C’est dommage que je n’aie pas conservé un de ses dessins. J’en ai toutefois gardé une image très claire dans ma tête… je revois son coup de crayon, son style.
Je suis reconnaissante pour la clé qui verrouillait la porte de ma chambre parce que grâce à elle, je me sentais en sécurité. Cette clé signifiait aussi que je possédais ma chambre, cette chambre qui, maintenant que j’y pense, fut mon seul vrai chez-moi jusqu’à ce que je déménage pour me marier, en 1971.
Je suis reconnaissante pour l’école parce que j’ai pu quitter la maison et le balcon où j’avais été enfermée pendant les 6 premières années de ma vie, sans stimulation intellectuelle aucune à part celle du laitier qui s’arrêtait toujours pour me dire Bonjour, comment ça va ?
Je suis reconnaissante pour mon insatiable faim pour le changement, pour les nouvelles expériences, pour apprendre, pour comprendre, et pour cette foi en la vie qui ne me lâche pas parce que si je n’avais pas eu tout ça, il y a longtemps que je me serais tirée avec une des 7 carabines que mon père gardait au fond de son garde-robe.
MERCI À L’UNIVERS !
Pour plus de détails sur le Jour 24 du GRATITUDE CHALLENGE, rendez-vous sur le site de Nicole Cody.