Archives pour la catégorie Le plan 12 coches

31 janvier 2011

FLASHBACK 2010 – première partie

(Mieux vaut tard que jamais, n’est-ce pas?)

FEET — PIEDS

JANVIER

J’ai écrit 20 billets sur ce blogue et 21 billets sur mon blogue anglo pour un grand total de 41 billets — j’étais possédée!

Fidèle à mon rituel annuel, j’ai pigé une rune: Ansuz — impressionnant à quel point elle s’est avérée juste. Attendez de voir celle que j’ai pigée pour 2011 — YESSSS!

Début fulgurant de mon Plan 12 coches. Je voulais du CHANGEMENT. Je voulais de l’ABONDANCE. Je voulais que 2010 soit la plus créative et la plus productive des années.

Comme de raison, mon plan était très bien élaboré et comportait des buts mensuels, des petits pas hebdomadaires, des rapports hebdomadaires, et un trophée mensuel pour récompenser l’atteinte des buts mensuels. Décidément, je suis une Grande Planificatrice.

J’ai marché en maudit, ce mois-là. Peut-être que c’était un moyen de me sauver de la maison pour faire de l’exercice… ou peut-être que c’était un moyen de me sauver du travail que j’étais sensée faire afin de me bâtir un avenir plus reluisant. Dans tous les cas, je suis sûre que c’était ce dont j’avais besoin de faire — ouais ouais ouais.

J’ai vu le film Avatar qui m’a inspiré le premier jet de Cameron… 😉

FÉVRIER

J’ai écrit 8 billets + 8 billets sur mon blogue anglo = total de 16 billets.

J’ai fait mes étirements à tous les jours — c’était mon premier but.

Mon deuxième but était de créer une page c’est moi plus intéressante. Un but que je n’ai atteint qu’en OCTOBRE… et la page n’est toujours pas complétée. Ça doit être mon penchant pour le suspense, ein?

J’ai fini par m’octroyer un demi-trophée après avoir trouvé toutes sortes d’excuses pour justifier mon manque d’action.

Le 27 février, j’ai écrit 20 pages dans mon journal. Le sujet : ce que je retiens de la pauvreté. Ce fut — et ça demeure à ce jour — un exercice révélateur qui a marqué un tournant dans ma vie.

MARS

J’ai écrit 4 billets + 4 billets sur mon blogue anglo = total de 8 billets.

Même si le fait d’éliminer mon barda est très feng shui et ouvre la voie à la Loi d’attraction, j’avoue que le travail physique qui consiste à vider mes espaces de rangement et promener mes vieux documents d’une boîte à une autre… d’une tablette à une autre… a souvent été une excuse pour ne pas faire ce que je devrais faire pour réaliser mes rêves — *soupir*.

Mais, le mois s’est terminé sur une note positive : je me suis débarrassée de mon costume de Pax le Clown Chantant qui trônait dans mon garde-robe ; symbole de pauvreté, il me rappelait sans cesse les heures passées dans le métro à chanter pour des cennes quand j’étais dans la cinquantaine — ouf.

Pax The Singing Clown a.k.a. Poverty Pax

Bye bye pauvreté — Allô RICHESSE!

(à suivre)

7 juin 2010

À califourchon sur le guéridon – ou comment j’ai utilisé le mot SARCLURE

Je suis tombée récemment sur une page Facebook — Les auteurs du magazine «L’esprit de la lettre» — et j’ai vu qu’une amie en faisait partie. J’ai cliqué sur «like» et presto! j’étais membre.

Le jeudi suivant mon adhésion, je reçois un message du responsable du groupe, Dominique Bar, qui nous rappelle que l’on doit lui faire parvenir notre «mot» par message privé.

SARCLURES À califourchon sur le guéridon

Je lui expédie «sarclure» — pigé au hasard dans le dictionnaire — et en retour, je reçois les règles du jeu :

  1. Le jeudi, chaque participant envoie un mot à Dominique, en message privé, mot qui sera aussi le thème de son texte.
  2. La liste des mots est publiée le samedi ; chaque participant écrit un texte ou un poème avec les mots des autres participants, sur le thème de son mot à lui. (vous suivez?)
  3. Le participant a jusqu’au mardi pour écrire son texte. Une fois terminé, il l’envoie à Dominique — toujours en message privé — avec une photo ou une illustration quelconque se rapportant à son mot/thème.
  4. Les textes sont publiés le mardi soir.
  5. Mercredi, tout le monde lit et donne ses impressions.
  6. Jeudi, on recommence.

Ouf… je trouvais ça compliqué!

Moi, les affaires structurées avec des choses imposées et des échéanciers serrés, ça réveille la procrastinatrice en moi.

J’ai voulu débarquer, mais Dominique m’a suggéré d’essayer.

Alors me v’là — en retard de 6 jours, mais me v’là.
J’ai accompli mon petit pas.
Hourra!

dessin outils jardin

Avant de vous présenter mon texte, voici les mots proposés par les participants:

Liste #1

Machiavel, clepsydre (horloge à eau), satin, sicaire, apocalypse, rêves, bestial, ostracisme, obligation, dettes, folie, onirique, lavoir, sarclure, Polyphénols, écorce, guéridon, coton, totem, déflagration, enclavée, sable, psyché, inacceptable.

Liste #2

Etretat, Danny Boy, hamac, chouette, mur, éloignement, élogieux, collaboration, mensonge, folie, onirique, potelé, évasion, Amour, maman, ange, flaque, potelé, évasion, assourdissant, magie, malice, la grattouille, califourchon, absent, sentiments, serment, espoir, humilité.

Dominique a précisé qu’on pouvait ou bien choisir une des listes, ou bien composer notre propre liste avec les mots suggérés. Dans mon cas, j’ai décidé de tous les utiliser — la totale!

Ça donne ce qui suit…

dessin outils jardin

À califourchon sur le guéridon
par Mudd Lavoie
alias Oza Meilleur

CHAPITRE I

Horreur! Je me suis rendu compte du phénomène ce matin, à 5 heures. Même que le mot «phénomène» arrive à peine à décrire cette chose incompréhensible et franchement freakante qui s’est produite au cours de la nuit… comme par magie.

C’est l’envie d’uriner qui m’a réveillée. Hier, j’ai passé la soirée à boire du thé glacé car il faisait chaud et je devais mettre la touche finale à mon scénario. En tout, j’ai dû en ingurgiter au moins 4 litres, alors la vessie…

Mon nouveau bébé — À califourchon sur le guéridon — est un genre de comédie dramatique à la Woody Allen avec des crises de nerfs en famille et des scènes plus surréalistes où les personnages ne font que bouger les lèvres sans émettre un son. Comme je l’avais déjà fait pour mes scénarios précédents, j’ai travaillé sur À califourchon sans arrêt… stressée… découragée… parce que  je voulais le rendre parfait avant de l’envoyer à mon amie — par courriel, à midi et demie — afin qu’elle le lise et me dise ce qu’elle en pense.

Elle, c’est une vieille baronne autrichienne, une chouette aristocrate élevée dans la ouate qui en 1943, au péril de sa vie, traversa l’Europe en guerre et l’Atlantique en bateau, pour finir par s’échouer avec ses immigrants de parents — sans espoir et sans argent — sur la rue Gertrude, à Verdun. Elle y demeurait encore au moment du triste événement, toujours dans le même logement, mais seule depuis la mort de ses parents.

Son père est décédé en 1965, victime d’une déflagration d’explosifs à l’orée du bois, à Saint-Donat. Accident de chasse, qu’ils ont dit, à l’époque. La baronne croyait plutôt à un règlement de compte — une affaire de dettes de jeu.

Quant à sa maman, qu’elle appelait son Ange, celle-ci s’est noyée après s’être jetée en bas du pont Champlain, en 68. La pauvre femme était sous l’emprise du LSD qu’un sicaire avait glissé dans son café, à l’heure du lunch, au comptoir du snack-bar Chez Pierrette. Le pire dans cette tragédie c’est que le tueur s’est trompé de victime! Le puissant hallucinogène était sensé aboutir dans le milkshake aux fraises de la cliente assise à côté de la mère de la baronne.  Le sort a mal frappé…

Les recherches entreprises pour retracer cette cliente furent inten- sives. Les policiers ratissèrent d’abord la région de Montréal pour ensuite couvrir la province de Québec au complet. Malgré leurs efforts, l’inconnue demeura introuvable. Pourtant, on en avait donné une excellente description : âgée entre 50 et 55 ans, grande, costaude, cheveux roux au ras du cou, le bras droit potelé et tatoué de poèmes de Verlaine, le gauche, tout maigrelet, au bout duquel pendait une main flétrie dépourvue du majeur et de l’auriculaire.

Évasion? Disparition?
Mystère!

dessin outils jardin

CHAPITRE II

Notre collaboration, entre la baronne et moi, durait depuis plus de 3 décennies. Je vous le dis sincèrement, je n’éprouvais pour ma chère autrichienne que de bons sentiments. Si seulement elle avait accepté de sortir de son cocon d’anonymat, j’aurais pu l’encenser publiquement de mots élogieux.  Mais non.  Il m’était strictement interdit de la nommer. Elle aurait été démolie si j’avais divulgué son identité. Que voulez-vous, c’était un être secret et d’une grande humilité qui préférait sa sombre solitude aux spotlights de la célébrité.  Une vraie cloîtrée.

Toujours est-il qu’après avoir uriné, je suis allée au fond de ma hutte, là où j’ai mon atelier. J’adore ce coin : de la fenêtre au-dessus de ma table de travail, je vois la plage qui s’étend à perte de vue. Vous savez, c’est l’une des plus belles plage de la planète, célèbre pour son sable si fin et si brillant qu’on dirait de la poudre de satin.

Mais c’est pour jeter un coup d’oeil sur mon scénario que je m’étais rendue dans mon atelier. Pour feuilleter ses pages et savourer quelques passages avant de retourner me coucher. Machiavel, ma grosse boule de poil gris, était sorti du lit, lui aussi, et ronronnait en se frottant sur mes chevilles. Chevilles qui dépassaient de mon pyjama flambant neuf, rétréci au lavage ― maudit coton cheap!

À l’autre bout de la hutte, Danny Boy, un cracheur de feu rencontré un soir de bamboula… ça doit bien faire un mois de ça… et que j’ai accepté d’héberger jusqu’à ce que sa grattouille là-où-vous-devinez  soit guérie… ouais… Danny Boy, donc, ronflait à grands coups de trompette dans son canot d’écorce.

Ce qui est ridicule quand on pense qu’il aurait pu dormir dans le hamac, sous les étoiles. L’installation est parfaite : un bout du hamac est attaché au cocotier qui se dresse devant la fenêtre de mon atelier, l’autre bout est solidement noué au totem que j’ai sculpté et érigé sur mon terrain, l’automne dernier, parce que c’était un rêve que je tenais à réaliser et que j’en suis fière. Sauf que je n’en gosserais pas un autre, par exemple. Non merci. UN totem, ça suffit. Un deuxième totem dressé dans le sable de satin de ce coin reculé de la Polyphénolsie serait esthétiquement inacceptable. Ça frôlerait la folie. Alors par respect et par amour pour ce paradis, j’ai fait le serment de ne plus jamais sculpter de totem. That’s it, that’s all!

Pour revenir au fameux phénomène, le choc fut terrible dès que mes yeux se posèrent sur la première page du scénario : des mots… des mots que je n’avais pas écrits… des mots étrangers — et certains d’entre eux carrément insensés — avaient poussé, çà et là, à travers mon texte. Des mots qui défiguraient mon oeuvre… la salissaient! Des mots semblables à de vulgaires mauvaises herbes qui seraient apparues, du jour au lendemain, au milieu d’un jardin Zen.

Apocalypse Now!

dessin outils jardin

CHAPITRE III

Dans l’obligation que j’étais de remettre à la baronne un texte impeccable, je me suis armée de patience et j’ai commencé à arracher les intrus, l’un après l’autre, en prenant soin de ne pas m’attaquer aux bons mots — ceux que j’avais tant peiné à planter aux endroits appropriés.

J’ai pouffé de rire lorsque j’ai débusqué les «clepsydre», «ostracisme» et autres «Etretat» — comment avaient-ils pu penser que je ne les remarquerais pas?

Et j’ai lâché un YESSSSSS! d’allégresse quand vint le moment de déraciner les derniers salopards — «lavoir», «bestial», «enclavée», «psyché» — et de les empiler sur le tas de sarclures où pourrissaient déjà les mots que j’avais extirpés en premier — «mur», «mensonge», «assourdissant», «éloignement»…

Finalement, à midi et demie tapant, le courriel contenant mon scénario quittait la Polyphénolsie pour la rue Gertrude où l’attendait la baronne dans son fauteuil Elran.

Mission accomplie!

dessin outils jardin

ÉPILOGUE

Le texte arriva chez la baronne… bourré d’incongruités!

Les squatters avaient profité des quelques secondes qu’avait durées la transmission du courriel pour s’enraciner à nouveau dans les pages de mon scénario, plus nombreux et plus vicieux que jamais.

Face à la confusion engendrée par la présence de ces usurpateurs, l’histoire n’avait désormais ni queue, ni tête. La baronne en est morte sur le coup, foudroyée par l’absurdité.

~ FIN ~

dessin fleurs

29 mai 2010

bureau à la maison… un samedi soir sur le balcon

Classé dans bonheur, Le plan 12 coches

Le bonheur c’est : être son propre boss. Ça ne me dérange même pas d’avoir à travailler un samedi soir.

bureau maison sur le balcon

Suis en train de préparer la vidéo que j’enregistrerai dans les jours à venir… pour ma page «c’est moi». Celle que j’aurais dû créer au mois de février afin de respecter mon Plan 12 coches. Le petit pas qui n’a pas été effectué et qui a fait que je n’ai mérité qu’un beau gros demi-trophée.

Rêveuse.
Vieille bum
paresseuse!

Pour ma défense, veuillez prendre note que je n’avais pas encore trouvé le concept. Ce n’est qu’aujourd’hui, en début de soirée, que j’ai eu l’idée : Oza va interviewer Mudd.

Bien hâte de voir ce que ça va donner.

oza meilleur couchée

Et toi, dis-moi don’…
Es-tu en retard dans quelque chose?
Awoye… avoue!

7 mars 2010

PETIT PAS – bye bye barda!

Avis à l’Univers :
j’ai l’feu au derrière!

Avis à  Mizz Loi d’attraction :
je fais d’la place pour l’abondance.

BYE BYE BARDA BIENVENUE ABONDANCE

Même si je n’ai pas publié mon billet «Coche #3 — PETITS PAS / semaine du 1 au 7 mars», je suis restée fidèle à mon Plan 12 coches et à mes buts pour le mois de mars. La preuve, photo à l’appui : voici ce que j’ai éliminé de mes espaces de rangement.

Ce tas représente environ le quart du stock à faire disparaître. Demain, je ferai quelques voyages à la friperie du coin afin de leur donner ce qui peut encore servir. Mardi soir, je déposerai le reste — les vidanges — sur le bord du trottoir.

MODIFICATION AU PLAN

Ça commençait à devenir redondant de publier des billets — en début de semaine — annonçant mes petits pas, suivis de billets — à la fin de la semaine — relatant l’accomplissement desdits petits pas.

En plus, je ne trouvais pas ça intéressant ni esthétiquement beau de voir tous ces titres — mots identiques, séries de dates — listés dans la colonne latérale sous la rubrique «Articles récents».

J’ai donc décidé de lâcher cette méthode qui me tenait en laisse et de me faire confiance : je continuerai à accomplir mes petits pas et vous en ferai rapport lors de billets informels coiffés de titres personnalisés.

MAUDITE PEUR

Mardi passé, au moment d’appuyer sur le bouton «publier» et annoncer au monde entier ma ferme intention de déménager, j’ai eu comme on dit la chienne.

Eh oui.

N’ayant pas eu le temps de publier mon billet avant de partir passer quelques jours chez mon fils (semaine de relâche = gros fun avec mes petits-fils), je me suis donc retrouvée dans le sous-sol de son cottage de Boucherville, tard dans la soirée, fébrile et fatiguée, assise devant l’écran de son ordi, l’index figé sur la souris…

Non, mais, quelle idée j’avais eue de penser que je pouvais déménager hors de ma coopérative d’habitation alors que je n’ai pas les moyens financiers de payer autre chose que le montant que je paye présentement pour un logement dont le prix du loyer est calculé en fonction de mon revenu annuel?!!!

Grande respiration…

Aussitôt, j’ai eu un flash. J’ai vu les progrès que j’avais faits au cours des derniers mois. J’ai pensé à mon rapport sur la pauvreté. Et j’ai compris qu’il fallait que je fasse le saut dans l’vide : click!

Depuis, je suis encore plus déterminée.
ÇA VA MARCHER!

red sun soleil rouge

J’ATTIRE MA DEMEURE IDÉALE

RED YELLOW GREEN BANNER

RÉFÉRENCES : Le plan 12 cochesCoche #3 – BUTS pour mars